Agressions contre les chauffeurs de bus
Les chauffeurs des Transports publics neuchâtelois (TN) ont été entendus
Hier soir, lors de l’assemblée extraordinaire des employé(e)s des TN organisée par le Syndicat du personnel des transports (SEV), les chauffeurs des Transports publics neuchâtelois ont voté pour la suspension de la menace d’arrêt de travail en cas d’agression.
« Il n’est pas normal de devoir se rendre au travail en ayant peur d’être le prochain sur la liste des conducteurs de bus agressés ! ». Lors d’une assemblée extraordinaire, le 1er octobre 2007, les conducteurs avaient clairement signalé leur ras-le-bol et avaient pris la décision d’arrêter le travail en cas de nouvelle agression physique contre un des leurs.
Aujourd’hui, leur ras-le-bol a été entendu, leurs revendications ont été prises au sérieux par tous les acteurs des TP neuchâtelois. Un groupe de travail cantonal sera mis en place. Composé des autorités politiques compétentes, de la police, de spécialistes de la violence, des directions des TP ainsi que de représentants du personnel des sections SEV, son rôle principal sera de mettre en place des mesures de préventions afin de diminuer les cas de violence.
« C’est un grand pas pour répondre aux attentes des travailleuses et travailleurs des TP », se réjouit Sébastien Burgy, président de la section SEV-TN. La volonté de créer ce groupe montre clairement que les acteurs cantonaux des transports publics ont été sensibles aux revendications des chauffeurs. Cela prouve aussi une intention commune de travailler dans le sens de la protection, tant des salarié(e)s que des usagers.
Antoine Grandjean, qui préside le groupe de l’observatoire de la cohésion sociale et de la sécurité, a promis à la délégation syndicale SEV que cette instance sera créée et se mettra très rapidement au travail.
La campagne de sensibilisation dans les véhicules et l’adaptation des modules de formation pour les chauffeurs sont des mesures qui sont maintenues, nous a assuré la direction des Transports publics neuchâtelois.