Agressions contre les conducteurs de bus
Les conducteurs des transports publics neuchâtelois ne toléreront plus aucune agression physique
Hier soir, lors de l’assemblée extraordinaire des employé(e)s des Transports publics du Littoral neuchâtelois (TN), organisée par le Syndicat du personnel des transports SEV, les conducteurs des TN ont été unanimes : ils ne toléreront plus d’être agressés en travaillant, sinon ils arrêteront de rouler. Cette assemblée a eu lieu après qu’une troisième agression physique en 3 mois ait été commise contre un conducteur des TN.
Parce qu’il n’est pas normal de devoir se rendre au travail en ayant peur d’être le prochain sur la liste des conducteurs de bus agressés, ce sont près d’une quarantaine de conducteurs de bus des TN qui ont participé hier soir à l’assemblée extraordinaire organisée par le SEV. Après de nombreux témoignages de ras-le-bol, tous ont été d’accord qu’il fallait agir. En cas de nouvelle agression contre l’un d’eux, ils arrêteront de rouler.
Ils exigent de la part des autorités politiques et de la direction de l’entreprise que des mesures soient prises. Une séance avec les personnes compétentes tant de la direction des TN que des autorités sera organisée par le syndicat. Les conducteurs revendiquent les points suivants :
- les agresseurs reconnus, doivent se faire interdire l’accès aux transports publics du canton ainsi que des espaces des transports publics ;
- une action de prévention à l’intérieur des bus doit être mis en place avec la collaboration des polices du canton et de la ville ;
- la création d’une commission de sécurité comprenant les polices, les TN, les autorités politiques et le syndicat.
Les autorités politiques et la direction des Transports publics du Littoral neuchâtelois doivent maintenir des transports publics attractifs, par leurs offres mais aussi au travers des mesures visant à sécuriser l’usage des transports publics, aussi bien pour le personnel, que pour les clients.