1er Mai 2022
Paix – Liberté – Solidarité
Après deux ans de pause forcée à cause de la pandémie, des dizaines de milliers de salarié-e-s ont pu à nouveau descendre dans les rues de toute la Suisse pour porter haut et fort leurs revendications à l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs. Le slogan « Paix, Liberté, Solidarité » a placé la guerre en Ukraine et les revendications syndicales au cœur des rassemblements.
La plus grande manifestation a eu lieu à Zurich avec 12 000 participant-e-s. Orateur principal dans la capitale économique de la Suisse, le président de l’USS Pierre-Yves Maillard a martelé : « Il faut maintenant améliorer le pouvoir d’achat de la population active et des retraité-e-s au lieu de baisser toujours plus les impôts des plus riches. » Avec le retour de l’inflation et la menace d’une hausse brutale des primes-maladie, une action rapide s’impose. Avant la pandémie déjà, les salaires et les rentes stagnaient, alors qu’il est de plus en plus facile pour les riches de gagner encore plus d’argent avec ce qu’ils ont déjà.
Du côté romand, plus de 500 personnes ont défilé à Lausanne pour dire non à l’augmentation de l’âge de la retraite, non à la guerre et OUI à la solidarité. Le matin, le SEV était à St-François auprès des conductrices et conducteurs de bus TL pour leur distribuer barres céréales et casquettes.
Près de 3000 personnes étaient rassemblées à Genève. Durant la matinée, les militant-e-s et secrétaires syndicaux du SEV se sont rendus sur les lieux de travail pour rencontrer le personnel des guichets CFF à Cornavin et à l’aéroport. Ensuite, ils se sont rendus à Montbrillant pour rencontrer les nettoyeurs et les agent-e-s de train qui travaillaient ce jour-là.
A Sion, le 1er mai avait les couleurs de la fête et de la détente aux Îles. Le SEV était à l’honneur au moment des discours avec l’intervention de la présidente de la LPV, Hanny Weissmüller.
La veille, 30 avril à Fribourg, les sections SEV-TPF et ZPV ont rencontré des collègues qui travaillaient, puis ont participé en nombre au cortège où la question de l’âge de la retraite était au centre avec un cercueil symbolique : « Travailler jusqu’au tombeau ? Non merci ! »
USS / SEV
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