Engagement en politique des transports
Développement et transfert au rail
Après la Seconde guerre mondiale, la haute conjoncture dans le domaine ferroviaire a permis de réaliser de grands bénéfices au niveau du trafic marchandises. Mais de plus en plus de Suisses purent soudain s’offrir une voiture et le trafic et le réseau routier s’est développé d’un coup et a remplacé certaines lignes de trams et de chemins de fer secondaires qui ont disparu. C’est alors que les camions se sont mis à concurrencer le rail aussi pour le trafic longue distance. Et en 1974-75, le trafic marchandises ferroviaire s’effondra à cause de la crise économique.
Le Conseil fédéral et les CFF ont appliqué une stratégie de peau de chagrin que le SEV a combattu avec l’aide des mouvements en faveur de l’environnement. En 1975, l’ex-président SEV Hans Düby fut l’un des fondateurs de la Communauté d’intérêts des transports publics (CITraP). Son successeur, Werner Meier, s’est aussi exprimé en faveur des transports publics au Parlement dans sa fonction de conseiller national.
L’horaire cadencé (1982) et l’abonnement demi-tarif à prix réduit (1986) ont redoré le blason des transports publics. En 1984, le SEV s’est engagé dans les campagnes de votation pour la redevance sur les poids-lourds et la vignette autoroutière, en 1987 et en 1992 pour Rail 2000 et les NLFA. En 1994, le SEV a lutté pour le maintien de la redevance sur poids-lourds et de la vignette autoroutière, pour la base constitutionnelle de la Redevance sur le trafic des poids-lourds à la prestation (RPLP), pour l’Initiative des Alpes et la limitation des poids-lourds en transit à travers les Alpes.
En 1998, le SEV a fait campagne avec son bus en faveur des projets sur la RPLP (57,3 % de oui) et le fonds de financement des transports publics (63,5 % de oui). En 2004, il a balayé la contre-proposition pour un 2e tunnel routier au Gothard. Cet objet est repassé en votation en 2016, accepté à 57 % grâce à la promesse de maintenir une même capacité. En 2014, le SEV a gagné la bataille pour le financement et l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire FAIF (62 % de oui).