ANgle droit
Vos droits face à la justice pénale : ordonnance pénale
Jean-Pierre a provoqué un accident de la route sur le chemin du travail avec sa voiture privée lors d’un moment d’inattention. Rien de très grave, bien heureusement, mais il a tout de même perdu la maitrise de son véhicule. Quelques semaines plus tard, il reçoit un courrier recommandé du Ministère public qui rend une ordonnance pénale qui le condamne à une lourde peine pécuniaire. Jean-Pierre n’est pas d’accord, ni avec la sanction, ni avec les faits retenus. Il dispose d’un délai de dix jours pour faire opposition à cette ordonnance pénale.
C’est quoi, une ordonnance pénale ?
Prévue à l’art. 352 et suivants du Code de procédure pénale (CPP), l’ordonnance pénale constitue un mode de jugement simplifié. Elle peut intervenir lorsque les faits sont suffisamment établis et que l’auteur encourt une sanction qui est comprise dans la liste des sanctions compatibles avec cette procédure de jugement (art. 352 CPP). Le Ministère public rend une proposition de jugement qu’il communique au prévenu qui est libre de l’accepter en n’agissant pas, ou de la refuser en y formant opposition dans un délai de dix jours. Passé le délai, elle est réputée acceptée et entre en force. On ne peut donc plus la contester.
Il arrive que les preuves ne soient pas administrées avant qu’une ordonnance pénale soit rendue (p. ex : les parties ne sont pas auditionnées), il est donc possible que l’autorité commette des erreurs factuelles ou juridiques, c’est la raison pour laquelle une possibilité de faire opposition existe.
Que peut faire Jean-Pierre ?
En cas de désaccord avec le descriptif des faits, la qualification juridique des infractions retenues, le prononcé des sanctions infligées ou la condamnation, il est possible de faire opposition. Le délai de dix jours commence à courir dès la réception du courrier recommandé ou dès le dépôt de l’avis de recommandé dans votre boîte aux lettres. C’est un délai très court qu’il s’agit de ne pas rater. L’opposition doit être transmise au ministère public, sous la forme d’un courrier recommandé, daté et signé. Elle n’a pas besoin d’être motivée par le prévenu qui s’y oppose, mais il est préférable de le faire en indiquant les points contestés et les motifs qui justifieraient de rendre une décision différente. Il est aussi possible de demander à recevoir le dossier contenant les éléments ayant permis au ministère public de trancher en faveur de la sanction retenue. Si, à réception de ce dossier, on estime qu’une opposition n’est plus nécessaire, il est possible de demander à lever l’opposition, ce qui revient à l’acceptation du jugement initial.
Et après l’opposition, que se passe-t-il ?
Lorsqu’une opposition est formée, le Ministère public récupère le dossier et administre les preuves nécessaires au jugement. L’opposant est appelé à comparaitre pour une audition.
Quatre voies sont possibles : (1) L’opposant ne se rend pas à l’audition. Alors, l’opposition est réputée retirée et l’ordonnance pénale entre en force ; après l’audition : (2) le Ministère public choisit de maintenir l’ordonnance pénale et la transmettre au tribunal de première instance qui va statuer sur la base des faits retenus dans l’ordonnance ; (3) le Ministère public choisit de porter une accusation autre au tribunal de première instance ; (4) le Ministère public choisit de classer la procédure (abandon de la condamnation). Dans les cas (3) et (4) le tribunal peut revoir la peine prévue dans l’ordonnance pénale et celle-ci peut être plus ou moins lourde qu’initialement.
Service juridique SEV
Commentaires
Bachmann Peter 17/08/2024 09:02:53
Man kann dieses stillschweigend akzeptieren oder innert 10 Tagen Einsprache dagegen erheben. Nach Ablauf dieser Frist ist der Strafbefehl gültig und das Urteil tritt in Kraft. Dann kann man nichts mehr dagegen unternehmen.
Diese Beschreibung ist falsche es kommt dabei immer auf die Ursache an
zb können das Gesundheitliche Beweggründe - Spital Aufenhalt sein wo man keine Möglichkeit hat die Frist einzuhalten.
Wenn man im Recht ist soll man mit allen Verfügbaren einem zustehenden Mitteln dafür kämpfen und wenn man damit bis vorsbundesgericht gehen muss
Bachmann Peter 17/08/2024 09:09:57
WAS GESCHIEHT NACH DER EINSPRACHE?
Wenn die Einsprache eingegangen ist, nimmt die Staatsanwaltschaft das Verfahren wieder auf und stellt die Beweise zusammen, die fürs Urteil nötig sind. Die betroffene Person wird zu einer Anhörung eingeladen.
Es gibt vier Möglichkeiten: 1) Der Einsprecher, die Einsprecherin erscheint nicht zur Anhörung. Damit gilt die Einsprache als zurückgezogen und der Strafbefehl tritt in Kraft. Nach der Anhörung: 2) Die Staatsanwaltschaft hält den Strafbefehl aufrecht und leitet ihn ans Gericht weiter, das ihn aufgrund der vorliegenden Akten beurteilt. 3) Die Staatsanwaltschaft entscheidet sich für eine anderslautende Klage vor Gericht. 4) Die Staatsanwaltschaft stellt das Verfahren ein und die Strafe ist damit aufgehoben. In den Fällen 3) und 4) kann das Gericht die Massnahmen des Strafbefehls abändern, wobei es sie abschwächen oder verschärfen kann.
Und auch hier soll mal gesagt werden und das aus erfahrung heraus
da ich schon mehrmals Drotz abwesenheit der Staatsanwaltschaft Strafrechtlich - Zivilrechte verurteilt worden bin
Die Staatsanwaltschaft kann zwar - aber muss nicht vor Gericht erscheinen
2.
Und was den Strafbefehl angeht zur Information
Gemäss Bundesgerichts Urteil 2022
muss ein Strafbefehl auch von einem zuständigen Staatsanwalt Unterschrieben sein und werde