Décision de la commission des transports des Etats sur le «fonds des infrastructures»
Le fonds des infrastructures reste un projet en faveur des routes !
Aujourd’hui, la commission des transports du conseil des Etats a adopté à l’attention du plénum la loi sur le Fonds des infrastructures. Deux ans à peine après le Non au contre-projet à l’initiative Avanti, la commission se focalise à nouveau sur la construction de nouvelles routes. Aujourd’hui, avec le taux de particules fines qui pollue notre environnement, cette décision est bien irréfléchie. Les organisations pour l’environnement et le SEV espèrent que le plénum du conseil des Etats et le conseil national ne favoriseront pas la route. Les 6 milliards de francs prévus pour les infrastructures du trafic d’agglomération privé et public ne sont pas de trop pour enrayer les problèmes de trafic dans les agglomérations. Ces 6 mia peuvent aussi servir à financer les RER, ce qui réjouit les organisations pour l’environnement et le SEV. La commission n’a donc pas suivi les pressions du lobby des routes qui voulait les exclure du projet. C’est avec satisfaction que nous prenons connaissance que la mobilité douce également – la plus apte à décharger les agglomérations du trafic routier- pourra aussi être financée.
Les organisations pour l’environnement et le SEV critiquent le fait que 800 millions supplémentaires seront dévolus à la construction de routes et que l’augmentation de la RPLP, qui est certes prévue, n’ait pas été décidée. Les recettes supplémentaires provenant de cette redevance seraient mieux investies si elles servaient au transfert du trafic marchandises de la route sur le rail.
Ce projet fait la part belle aux routes, plus de générosité irait à l’encontre du voeu exprimé par le peuple le 8 février 2004. Les organisations pour l’environnement et le SEV regrettent que, comme cela avait été demandé, aucun référendum n’est possible contre ces projets routiers. Si le TCS veut lancer un référendum contre le financement des RER, il ne rendrait aucun service aux agglomérations.
Les organisations pour l’environnement et le SEV sont satisfaits que la liste des projets urgents n’ait pas subi de grands changements. Ainsi, les projets pour les transports publics peuvent commencés.