Horaires de nuit
Lutte aux ateliers tl : vers une solution ?
Yves Sancey Durant six jours, du 5 au 9 septembre et le lundi 12 septembre, les collègues des ateliers tl, qui réparent les bus de la région lausannoise au dépôt de Perrelet à Renens, ont travaillé en service minimum, cinq heures par jour. Dans le respect de la CCT. Leur détermination a été sans faille et, chacun des cinq soirs, ils ont décidé à l’unanimité de l’ensemble des travailleurs de l’atelier de poursuivre leur action un jour de plus.
La source de leur mécontentement : le sous-effectif des équipes, source d’une grande fatigue. Et la décision unilatérale de la direction des tl de modifier les horaires de nuit et les rotations en passant de cinq à sept jours. Au final, cela bouleverse les rythmes de vie et l’organisation de la sphère privée des collègues. De telles modifications ne peuvent se faire sans négociation avec les principaux intéressé-e-s qui ne sont pas de simples variables d’ajustement. Leur demande : que la direction veuille bien les entendre. L’ampleur et la détermination de cette mobilisation a conduit à agender une rencontre le jeudi qui suit le bouclage de ce numéro. L’action a donc été suspendue dans la perspective d’une solution satisfaisante.
« La lutte a montré qu’ensemble nous pouvons changer le cours des choses. Une timide ouverture se dessine et, nous l’espérons, la direction écoutera et intégrera les demandes légitimes du personnel. S’il ne devait pas y avoir de solutions, d’autres actions seront entreprises », prévient Pablo Guarino, secrétaire syndical SEV en charge des tl.
