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Personnel de loc

La LPV exige plus des CFF - formation plus complète sur les rails

(CFF)

La pénurie de mécanicien-ne-s engendre la suppression de l’offre et la LPV exige plus d’efforts dans la formation du personnel des locs. Malgré ces mauvaises nouvelles, il y a aussi du positif avec la nouvelle formation à venir (ZWALP).

En Suisse romande, le mardi 27 septembre aura marqué les esprits. De nombreux trains annulés dans l’Arc lémanique et des temps de trajets rallongés pour les usagers. La situation n’a guère surpris le SEV et la LPV, la sous-fédération des mécanos, qui exigent que les CFF redoublent d’efforts pour former de nouveaux mécaniciens et mécaniciennes. Le changement d’horaire de décembre s’annonce critique. « Les erreurs de planification se font sentir en particulier en Suisse romande et dans la région genevoise, car au plus fort de la pandémie, le Léman Express n’avait pas de cadence au quart d’heure. Or maintenant, cette cadence est de mise, mais la situation va empirer au changement d’horaire de décembre. Il y aura la cadence au quart d’heure entre Cossonay-Penthalaz et Lausanne, si bien que le personnel de locomotive de Lausanne ne pourra pas dépanner à Genève », explique la présidente LPV Hanny Weissmüller. Le personnel est épuisé et tombe malade privant les CFF des maigres ressources humaines restantes. Pour le secrétaire syndical Jürg Hurni, les CFF doivent absolument augmenter leurs efforts en termes de recrutement. Le manque de planification et de vision à long terme est pointé du doigt par la LPV dans sa dernière info aux membres.

La SEV-LPV a conservé une étude préliminaire des CFF datant de 2005 dont le titre est « 40 Plus ». Cette étude préliminaire annonçait une tendance claire, déjà à l’époque: une hausse continue de l’âge moyen et pas seulement parmi le personnel des locs; une baisse simultanée et constante des compétences, surtout à cause des départs à la retraite qui étaient prévisibles et dont les postes devaient être repourvus par de jeunes employé-e-s. Selon les CFF, grâce à l’offensive en cours en matière d’engagements, l’effectif des mécanicien-ne-s de locs devrait se trouver le printemps prochain à une centaine de personnes au-dessus des besoins sur toute la Suisse. Pour la LPV, le compte n’y est pas : d’ici le printemps prochain, 200 aspirant-e-s mécanicien-ne-s auront terminé leur formation d’ici le printemps prochain. A ce nombre il faut déduire:

  • le personnel des locs de plus de 60 ans qui aura bientôt le dernier examen périodique
  • les temps partiels: il y a eu des refus de demandes de travailler à temps partiel avec la promesse que ces demandes allaient certainement être acceptées à la mi 2022
  • la réduction des heures supplémentaires
  • la réduction des arriérés de temps (Flexa: selon le règlement en vigueur, les demandes pour prendre les jours en 2021 qui ont été repoussées doivent être accordées en 2022)
  • les soldes de vacances reportés
  • le personnel des locs jeune qui ne désire pas passer le premier examen périodique et qui retourne ainsi dans l’ancienne profession ou qui change de poste à l’interne
  • les burn-outs, les maladies
  • les personnes qui n’ont pas réussi leur examen de méc cat. B, resp. qui ont arrêté en cours de formation

Au final, la SEV-LPV n’arrive pas à 100 personnes de plus dans les effectifs. Ce calcul vaut pour la Division Voyageurs, mais chez Cargo il y a aussi de graves sous-effectifs pouvant parfois aller jusqu’à -15 mécanicien-ne-s par jour. Les autres catégories de personnel sont aussi concernées et l’étude préliminaire de 2005 le mentionnait déjà!

Markus Fischer et Vivian Bologna
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Commentaires

  • Andreas

    Andreas 14/10/2021 18:30:06

    Warum ist es heute noch so, dass zB. ein Zugbegleiter mit 20 oder mehr Dienstjahren nicht die Möglichkeit hat, intern eine Umschulung als Lokführer zu absolvieren? Leider wird das kategorisch abgelehnt, da keine 3 jährige Berufslehre oder einen Maturanten- Abschluss vorgewiesen werden kann.
    Meines Erachtens müsste es doch mit dieser Berufserfahrung im Bahnbetrieb - im eigenen Unternehmen - möglich sein. Es gibt nur Vorteile dabei: man kennt den Betrieb, das unregelmässige Arbeiten und der Arbeitgeber weiss, mit wem er es zu tun hat. Schade, denn dies könnte dem Lokführermangel ebenfalls entgegen wirken. Der SEV könnte beim BAV und SBB intervenieren und diese Variante prüfen.

  • Lukas Witschi

    Lukas Witschi 14/10/2021 18:37:54

    Mühsam zu lesender Beitrag mit dem Gender:innen. : mitten im Wort störend.

  • Gavin

    Gavin 20/10/2021 16:26:05

    Super pour les collègues des divisions voyageurs où cela bouge. N'oubliez pas les collègues B100 chez Infra et Cargo... Merci à la LPV pour son soutiens !

  • Claudia

    Claudia 13/03/2022 21:16:10

    Guten Tag
    Ihr Beitrag ist absolut realitätsfern. Mein Mann war LFA, hat aber die BAV nicht bestanden. Es folgte Arbeitslosigkeit und der Hammer war der geforderte Betrag von 120000.- der SBB!! Woher nehmen wenn man nichts hat? Eine tolle SBB. Seit stolz darauf.