Le Conseil des Etats approuve clairement l’assainissement de la Caisse de pensions CFF
Première étape franchie
Le Conseil des Etats a approuvé l’assainissement de la Caisse de pensions CFF. Le Syndicat du personnel des transports SEV est soulagé que les politiciennes et politiciens admettent ainsi la responsabilité de la Confédération.
A cause de l’euphorie boursière qui régnait à la fin des années 90, la Caisse de pensions des CFF n’avait reçu en 1999 qu’un financement insuffisant. A l’époque, on avait totalement renoncé à constituer une réserve pour se protéger de la fluctuation des cours, ce qui s’est rapidement révélé être une erreur catastrophique.
Lors de la fondation de sa propre caisse de pensions Publica, la Confédération s’est montrée plus généreuse, tout comme elle s’est montrée plus généreuse avec les caisses de pensions des autres ex régies fédérales. C’est pour cette raison qu’un besoin de rattrapage de la Caisse de pensions CFF est apparu, rattrapage que la Confédération n’a reconnu qu’après avoir longtemps tergiversé.
Désormais, le Conseil des Etats aussi approuve le concept d’assainissement. En versant 1,148 milliard de francs, la Confédération s’acquittera de sa dette. Ce montant devrait amener la Caisse de pensions CFF à un taux de couverture proche de 100 %.
Le SEV est satisfait que le Conseil des Etats ait dit oui si nettement. Il continue à soutenir qu’un montant significativement plus élevé est nécessaire pour un refinancement correct. Le président SEV Giorgio Tuti constate en outre « que le personnel des CFF contribue depuis de nombreuses années à cet assainissement par des cotisations supplémentaires, des réductions de rentes et un âge de la retraite plus élevé ». Les pensionnés sont aussi contraints de contribuer : depuis 2004 et pour longtemps encore, leurs rentes ne sont plus adaptées au renchérissement.
Le projet devra passer au Conseil national. Le SEV continuera à s’engager pour un refinancement correct. Au cours de la présente session parlementaire encore, il aura des entretiens avec les parlementaires intéressés ; des employées et employés des CFF, actifs et retraités, prendront part à ces rencontres.