Fête du Travail
Le SEV lors du 1er Mai
«PLUS POUR VIVRE !», revendiquaient, le 1er Mai, l’Union syndicale suisse (USS) et les syndicats qui lui sont affiliés.
Si l’urgence climatique et le féminisme se sont invités en force, les droits des travailleuses et travailleurs ont figuré en tête des revendications dans toute la Suisse. Le 1er mai a été particulièrement suivi à Zurich où près de 16 000 personnes sont descendues dans la rue contre 2500 à Genève et un demi-millier à Lausanne. Egalité salariale et grève des femmes ont été au cœur de la Fête du travail en Suisse.
À Sion, Pierre-Yves Maillard, qui apparaissait en public pour la première fois en tant que nouveau président de l’USS, a fait de trois urgences: climatique, sociale et de justice, «trois raisons de s’engager encore et davantage pour la justice sociale et une civilisation durable». De son côté le président du SEV Giorgio Tuti a rappelé à Langenthal la nécessité d’introduire une 13e rente AVS pour lutter contre la baisse constante des retraites dans le 2e pilier, malgré des primes en hausse. Il a parlé en tant que président des cheminot-e-s européen-ne-s et défendu un service universel de haute qualité, sûr en lieu et place de dumping dans la formation, la sécurité et les salaires.
