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Ma prévoyance : je retire le capital ou non ?

Presque toutes les caisses de pensions autorisent aujourd'hui un retrait du capital – une offre alléchante ...

Retirer son capital de vieillesse et le consommer vite fait bien fait ? © Alexa/Pixabay

Il arrive un temps où l’on doit se préoccuper de son avenir. Parfois, il s’agit de suivre une formation, ou de se marier, ou d’entreprendre un tour du monde... Et puis il y a le moment où l’on se penche sur son départ à la retraite et ses vieux jours. Les objectifs peuvent varier : qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de mon temps libre, vais-je me trouver de nouveaux hobbies ou bien me mettre à cultiver ma parcelle de jardin ? Et surtout, il y a la question financière : qu’est-ce que je vais avoir comme revenu ?

De nombreuses caisses de pensions proposent diverses possibilités à choix pour structurer la rente. Presque toutes autorisent un retrait du capital. C’est une offre alléchante, mais elle est toutefois liée à beaucoup de questions.

Parmi les avantages, il faut reconnaître qu’une grosse somme d’argent est à disposition, dont on peut décider de faire ce que l’on veut. La liberté est totale p.ex. en ce qui concerne les héritages. Les investissements et l’utilisation sont complètement libres. Il est aussi possible d’avoir des avantages fiscaux.

Parmi les inconvénients, le premier à prendre en considération est que cet argent doit suffire jusqu’à la fin de la vie. Il faut donc consacrer beaucoup de temps à définir les investissements et gérer parfaitement son budget. À ne pas négliger non plus qu’avec l’âge, on devient moins alerte, ou moins habile, pour la gestion des affaires.

Un grand risque existe dans le choix des investissements. Les investisseurs isolés ont de beaucoup plus grands risques de perdre de l’argent en cas de fluctuation de la bourse, vu les sommes plus petites et du fait que les sommes diminuent progressivement. Les investisseurs qui disposent de capitaux plus conséquents peuvent absorber beaucoup mieux les fluctuations.

Dans les réflexions au sujet d’un retrait partiel ou complet du capital, l’état de santé et la situation familiale entrent bien sûr en considération.

Le plus difficile dans tout cela, c’est que cette décision ne peut être prise qu’une seule fois, il est impossible de revenir en arrière. Il est donc nécessaire d’avoir bien réfléchi et d’être bien préparé·e.

Les services sociaux, les banques et bien sûr votre caisse de pensions peuvent vous y aider.

Service juridique du SEV