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Transports publics genevois

Le SEV demande une enquête en raison de graves dysfonctionnements au sein des tpg

Transports publics genevois Le Syndicat du personnel des transports (SEV) a informé et alerté la direction des tpg, ainsi que le Conseil d’administration, de graves dysfonctionnements au sein de l’administration des tpg, où règne un climat de terreur. Résultat : circulez il n’y a rien à voir. Pourtant le dossier est solide puisque 19 personnes ont déposé une demande d’intervention à l’inspection du travail (OCIRT) qui a convoqué le directeur général des tpg. L’OCIRT reconnaît les dysfonctionnements mais l’entreprise soutient ses cadres malgré des faits accablants. Le SEV demande la suspension des cadres mis en cause et l’ouverture d’une enquête.

« Les plaignants dénoncent des attitudes tyranniques et colériques de deux dirigeantes, dont l’une de haut rang. Dans le département de cette dernière, l’absentéisme était de 14% en juillet. Elle vient de l’Administration cantonale où elle n’a pas laissé que des bons souvenirs. Elle a été nommée aux tpg pour les secouer et elle le fait avec le plus grand zèle, souligne Valérie Solano, secrétaire syndicale du SEV. Elle terrorise les gens et s’immisce dans le micromanagement. À la moindre maladie, on peut être envoyé auprès d’un psychiatre-conseil. Des plaignants dénoncent en outre avoir reçu et refusé des ordres peu orthodoxes, notamment lors du décompte des temps de travail en vue de l’obtention du chômage partiel.»

Ces plaintes proviennent de l’administration, un secteur habituellement peu enclin à faire appel aux syndicats. Valérie Solano y voit un signe supplémentaire de la gravité de la situation : « La direction des tpg vient de communiquer à l’interne qu’elle prend l’affaire au sérieux, mais en même temps elle réitère sa confiance aux personnes incriminées sans annoncer de mesure d’enquête. A l’heure où les affaires de harcèlement sexuel et/ou psychologique font la Une des médias romands, l’inaction coupable des dirigeants des tpg est irresponsable. Nous demandons la suspension des personnes incriminées et l’ouverture d’une enquête. »

Si ce management affecte actuellement l’ensemble des travailleurs de l’administration cela se diffuse dans l’ensemble de l’entreprise. Les employés du technique ou de la conduite en arrêt-maladie sont licenciés alors qu’auparavant l’entreprise cherchait des solutions de réinsertion.

 

Pour des plus amples renseignements:
Valérie Solano, secrétaire syndicale SEV                                                                                                        079 333 32 43