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Résolution SEV pour les professions des travaux

CFF doit prendre des mesures pour résoudre la pénurie de personnel qualifié

De gauche à droite : Andreas Lüdin, président central AS, Michael Buletti, secrétaire syndical SEV, Hanny Weissmüller, présidente centrale LPV, Linus Looser, chef CFF Infrastructure, Sibylle Hug, cheffe RH Infrastructure, Jan Weber, président central BAU et Hubert Koller, vice-président central BAU.

Le 7 novembre, Jan Weber, président central de la sous-fédération SEV BAU et Hubert Koller, vice-président central SEV BAU, ont remis à Berne à Linus Looser, chef CFF Infrastructure, une résolution sur le manque de personnel qualifié dans les professions spécialisées des travaux chez CFF Infrastructure.

Le problème est « particulièrement urgent, étant donné que les CFF sont responsables du développement et de la maintenance d’un réseau ferroviaire vaste et complexe », comme le stipule la résolution qui a été adoptée par le comité central BAU (Travaux) le 24 octobre. « De la planification à la réalisation en passant par la gestion, dans toutes les professions spécialisées des travaux comme dans la construction de voies, chez les monteurs et monteuses de lignes de contact, les technicien·nes, les électricien·nes et les mécanicien·nes, il manque du personnel. » Le problème est en partie dû à la conjoncture, mais il vient aussi de l’entreprise.

La résolution présente en détail les raisons de la pénurie de personnel qualifié dans les professions spécialisées des travaux aux CFF et formule des revendications concrètes : ni la relève, ni la planification pour l’avenir ne sont assurées dans toute la surface. Le développement des collaborateurs·trices est souvent rendu impossible à cause de l’académisation des postes de travail. Il faut davantage de formation pratique, « permettant aux jeunes talents d’avoir, déjà durant leur formation professionnelle une première vision des exigences spécifiques des professions ferroviaires ». Les CFF devraient « capter l’intérêt des talents locaux en particulier par des programmes de formation ». De même, il faut « une large palette de formations continues et perfectionnements pratiques » de même qu’un programme ciblé pour que le savoir et l’expérience des personnes plus âgées soient systématiquement transmis aux collègues plus jeunes, car, aujourd’hui, ce précieux savoir-faire se perd.

Les conditions de travail dans les professions spécialisées des travaux aux CFF sont « souvent rudes », en particulier pour les engagements à l’extérieur et le travail effectué par tous les temps. Les horaires irréguliers pèsent sur la santé et la vie sociale. Le travail durant les jours fériés et weekends n’a pas la cote. La résolution revendique des temps de travail plus stables, de meilleures dispositions de sécurité et une prévoyance de la santé améliorée. « Une culture de la sécurité renforcée, qui n’est pas présente partout aujourd’hui », et « une concentration continue sur une minimisation des accidents de travail » contribueraient à réduire le risque de manque de personnel qualifié en raison d’absences pour cause de maladie ou d’accident.

Par ailleurs, la résolution revendique également des salaires et indemnités plus attrayants qui soient adaptés aux exigences et aux charges liées aux professions des travaux, ainsi que des prestations sociales d’entreprise telles que la retraite anticipée et la protection de la famille.

Selon la résolution, il faut une stratégie globale qui investit à la fois dans la formation et le recrutement de nouveaux spécialistes, dans la fidélisation des collaborateurs·trices sur le long terme en améliorant les conditions de travail, de même que dans de nouvelles technologies permettant de surmonter la charge de travail et en adaptant les salaires à la réalité du marché du travail afin de rester compétitifs.

Markus Fischer

2e résolution : Enfin rémunérer convenablement les B100 !

Le 7 novembre, le responsable de CFF Infrastructure Linus Looser a aussi reçu de la part de la délégation SEV une deuxième résolution intitulée « Les compétences et les tâches des conducteurs·trices de véhicules moteurs B100 doivent enfin être rémunérées convenablement ! ». Elle a été adoptée le 10 octobre lors de la journée B100 (voir journal SEV 13/2025) et revendique :

• enfin une amélioration financière durable et significative pour toutes les fonctions B100 chez I-VU (Disponibilité et entretien) et Intervention ;

• des informations actualisées sur l’état d’avancement et une mise en œuvre rapide de ces mesures.

« L’allocation pour la compensation du marché pour les CVM B100 chez I-VU ne couvre plus, depuis longtemps et de loin, la différence salariale par rapport aux entreprises tierces dans le domaine de la construction ferroviaire », selon les B100. De plus : « Le nouveau modèle de carrière chez Intervention a certes apporté des améliorations incontestables pour certaines fonctions. Cependant, les fonctions de soldat/CVM B100 (appointé et caporal) n’ont pas été prises en compte. Une correction substantielle est donc nécessaire de toute urgence. […] Nous avons été très patient·es et avons été longtemps bercé·es d’illusions. […] Nous attendons désormais des mesures concrètes dans les plus brefs délais et des signes clairs de respect envers le travail et les responsabilités des CVM B100 chez I-VU et Intervention. »

Commentaires

  • B100

    B100 20/11/2025 15:04:15

    Die Debatte um die Gleichstellung von B100-Lokführern bei der SBB: Vollwertige Aufgaben, aber unterschiedliche Löhne?

    Entgegen mancher Darstellungen ist die Rolle eines Lokführers der Kategorie B100 bei den Schweizerischen Bundesbahnen (SBB) weitgehend mit der eines "vollwertigen" Lokführers vergleichbar. Ein B100 übernimmt alle wesentlichen Aufgaben wie das Führen von Zügen, Rangierbewegungen, das Bestellen von Fahrordnungen, Gesperrte Gleise und Zugkontrollen ect.. Der Hauptunterschied liegt in der Höchstgeschwindigkeit von bis zu 100 km/h und der Fokussierung auf Güterverkehr, Baustellenverkehr wodurch das Ein- und Ausladen von Passagieren am Perron entfällt. Kritiker argumentieren, dass diese Einschränkungen den Job nicht weniger anspruchsvoll machen – im Gegenteil: Die Verantwortung für schwere Güterzüge und präzise Rangierarbeiten erfordert dieselben Kompetenzen wie bei höheren Kategorien. Daher sollte ein B100 als Lokführer mit gleichem Lohn geführt werden, um Diskrepanzen zu vermeiden und die Motivation zu steigern.

    **Quelle:** Lokführer B100 im Schweizer Bahnverkehr - Jobbeschreibung (https://railacademy.ch/lokfuehrer-b100-im-schweizer-bahnverkehr-jobbeschreibung/); Quereinstieg Lokführer:in Kategorie B100 Cargo (https://ch.linkedin.com/jobs/view/quereinstieg-lokf%25C3%25BChrer-in-kategorie-b100-cargo-at-sbb-cff-ffs-4270629390); «Wir sind Lokführer und möchten als solche anerkannt ...» (https://sev-online.ch/de/aktuell/kontakt.sev/2022/wir-sind-lokfhrer-und-mchten-als-solche-anerkannt-werden-202208-170863/); Lokführer B100 im Schweizer Bahnverkehr (https://railacademy.ch/lokfuehrer-b100-im-schweizer-bahnverkehr-jobbeschreibung/).

    Der Lohn für B100-Lokführer bei der SBB liegt oft bei 5'150 bis 5'519 CHF monatlich im Einstieg, mit einem Maximum von rund 90'000 CHF jährlich nach Jahren der Erfahrung. Im Vergleich dazu verdienen Lokführer der Kategorie B (ohne Geschwindigkeitsbeschränkung) durchschnittlich höher: Bis zu 115'000 CHF pro Jahr in der Schweiz insgesamt, wobei SBB-spezifisch der Einstieg bei ähnlichen Werten startet, aber schneller ansteigt. Das Verhältnis von B100 zu B-Löhnen beträgt etwa 85:100, was Kontroversen schürt – warum weniger bezahlen, wenn die Kernaufgaben (Fahren, Rangieren, Sicherheit) identisch sind? Befürworter gleicher Löhne argumentieren, dass die fehlende Passagierinteraktion den Job sogar sicherer und effizienter macht, ohne dass dies zu Lohnkürzungen rechtfertigt. Gegner sehen in der geringeren Geschwindigkeit und Anhängelast eine Rechtfertigung für niedrigere Stufen.

    **Quelle:** Lokführer:in Personenverkehr - SBB Unternehmen (https://company.sbb.ch/de/jobs-karriere/berufswelten/bahnberufe/lokfuehrer-in.html); Neues Berufsbild Lokführer:in Cargo Kat. B100 (https://sev-online.ch/de/aktuell/kontakt.sev/2022/neues-berufsbild-lokfhrer-in-cargo-kat-b100-202207-167788/); Lokführer:in Cargo - SBB Unternehmen (https://company.sbb.ch/de/jobs-karriere/beweg-die-schweiz-mit-uns/bahnberufe/lokfuehrer-in-cargo.html); Lokführer:in Personenverkehr - SBB Unternehmen (https://company.sbb.ch/de/jobs-karriere/berufswelten/bahnberufe/lokfuehrer-in.html); Lohn als Lokführer/in in der Schweiz (https://www.lohnanalyse.ch/ch/loehne/details/lokfuehrerin.html); Was ist der Lohn für Lokführer in der Schweiz? (https://www.jobs.ch/de/lohn/?canton=ch&term=lokf%25C3%25BChrer).

    Die Arbeitsbedingungen für B100-Lokführer umfassen oft Schichten von 5 bis 10 Tagen am Stück, immer am Limit des Arbeitszeitgesetzes (AZG), was zu Erschöpfung führen kann. Im Güterverkehr fehlt der Passagierkontakt, doch die Verantwortung für Ladung und Infrastruktur ist hoch – oft höher als bei Personenzügen, da Güterzüge schwerer und risikoreicher sind und die Variablen sind viel höher. Gewerkschaften wie SEV fordern eine Angleichung der Löhne, da die Ausbildung (14-16 Monate, Kosten 100'000-150'000 CHF) identisch anspruchsvoll ist. Kontrovers ist, dass SBB Cargo eine neue Laufbahn von B100 zu B eingeführt hat, um Attraktivität zu steigern, doch ohne Lohnanpassung bleibt die Fluktuation hoch: Bis zu 40% Abwanderung in fünf Jahren zu Privaten mit 10-20% höheren Löhnen.

    **Quelle:** Einigung in Sachen neues Berufsbild mit SBB Cargo (https://www.transfair.ch/de/aktuelles/einigung-in-sachen-neues-berufsbild-lokfuehrerin-sbb-cargo-kat-b100); Lokführer/in SBB Cargo (https://www.berufsberatung.ch/dyn/show/2886?id=69585); Ausbildung bei der Schweizerischen Bundesbahn (https://testhelden.com/ausbildung-bei-der-schweizerischen-bundesbahn/); SBB Cargo: Neue Lokpersonallaufbahn überzeugt (https://sev-online.ch/de/aktuell/kontakt.sev/2022/neue-lokpersonal-laufbahn-berzeugt-202208-172133/).

    Trotz der Ähnlichkeiten investiert die SBB wenig in die Wertschätzung von B100-Fahrern: Teamleiter fehlen oft an Führungsqualitäten, die über Strenge hinausgehen, und Outsourcing an Dritte verschwendet Ressourcen (Verhältnis interne zu externe Kosten 1:1.5). Eine Gleichstellung der Löhne könnte den Personalmangel lösen, da private Firmen bereits den Einstige 7'400-7'800 CHF monatlich (x13) für B100 zahlen, Geschäfts Auto und Tankkarte, Zusätzlich für das Private Auto km Entschädigung. Es kann nicht sein, dass Steuergelder für teure Einmietungen ausgegeben werden, statt interne Löhne anzupassen – eine Reform würde Fairness schaffen und die Schweizer Bahn stärken.

    **Quelle:** Quereinstieg Lokführer:in Kategorie B100 Cargo 100% | SBB (https://jobs.jobiq.ch/offene-stellen/internal/10a5b631-786d-35e2-8d10-2d2398245ce4?sort=-_score%252C99); Neues Berufsbild Lokführer:in Cargo Kat. B100 (https://sev-online.ch/de/aktuell/kontakt.sev/2022/neues-berufsbild-lokfhrer-in-cargo-kat-b100-202207-167788/); Einigung in Sachen neues Berufsbild mit SBB Cargo (https://www.transfair.ch/de/aktuelles/einigung-in-sachen-neues-berufsbild-lokfuehrerin-sbb-cargo-kat-b100); Lohn als Lokführer/in (https://oev-jobs.ch/lokfuehrer-lohn).

    Soll konstruktiv sein und Fokus auf die Gründe weshalb die SBB keine B100 Halten kann mit dieser Lohnpolitik.

    Sicher Fahrt wünsche ich allen.

    Gruss