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Les RH fontdes promesses
Dans notre dernière édition, nous faisions état d’un certain nombre de manquements dans le suivi administratif des dossiers des employé-e-s en fin de droit au salaire par les Ressources humaines (RH) qui se sont multipliés aux transports publics genevois (tpg). Un courrier avait été adressé le 6 novembre à Émilie Durrer, directrice des RH.
Depuis lors, une rencontre a eu lieu avec son bras droit, Arieh Lewertoff. Celui-ci a reconnu ces manquements et des dysfonctionnements dans le service en charge du suivi, même si, selon lui, la réalité est plus complexe que ne l’affirme le courrier. Cela devrait conduire à une modification de la façon de faire avec un rétroplanning à six mois plutôt qu’à quatre mois.
Pour le SEV, il n’y a pas besoin de rigidifier le système, mais simplement d’agir au bon moment sans laisser trop de temps passer avant de réagir. « Commencer la procédure six mois avant la fin du droit au salaire paraît peut-être un peu prématuré, surtout si, dans ce délai-là, il s’avère qu’il existe une possibilité de reconversion interne ou d’un stage », indique Aurélie Lelong, secrétaire syndicale SEV en charge des tpg. Les RH des tpg sont conscients de cette problématique et annoncent qu’ils resteront souples dans le processus.
Émilie Durrer défend le travail « remarquable » de son service et a indiqué par mail qu’elle « confirme que les solutions ont été apportées et que ces rares cas isolés ne devraient plus arriver ».
Aurélie Lelong en prend acte avec satisfaction : « Pour nous, l’important c’est que nous ayons été entendu-e-s, que les tpg aient reconnu le problème et qu’ils se soient engagés à corriger leur façon de faire pour que cela ne se reproduise plus. Nous resterons évidemment attentifs par rapport à la suite de ce processus et à la façon dont les RH vont corriger le tir. L’important, c’est que nos collègues ne se retrouvent plus dans une situation si précaire ni dans un processus trop rigidifié. »
Yves Sancey