Comité SEV du 13 octobre
Feu vert pour un budget légèrement rouge
Le 13 octobre, le comité a approuvé à l’unanimité le budget prévoyant un déficit de 41 000fr. sur des charges de quelque 13millions. Les cotisations restent inchangées. Le comité est aussi revenu sur le non à PV 2020.
Le responsable des Finances Aroldo Cambi a présenté sa mouture en comparant principalement les chiffres avec les comptes 2016 et non le budget 2017. Ainsi, le déficit prévu l’an prochain (-41000 fr.) peut être qualifié de stable après les comptes négatifs 2016 (-800 fr.). La baisse constante des membres et les faibles taux d’intérêts sur les marchés financiers ne permettent pas de viser des bénéfices : « La baisse des membres est toutefois inférieure aux autres années en raison de l’adhésion de quelque 500 membres PUSH depuis le 1er juillet dernier », a rappelé Aroldo Cambi. Autre élément important, la hausse des frais juridiques « car les situations sont de plus en plus complexes, durent plus longtemps et le nombre de dossiers augmente en raison de RailFit 20/30 ».
Malgré un contexte difficile, la situation financière du SEV demeure solide. La discipline budgétaire permet de contrer le manque de rentrées «mais le potentiel d’économies n’est pas infini», a souligné le chef des Finances. Cette rigueur financière reste d’actualité pour éviter les déficits structurels qui feraient fondre les fonds propres. Rigueur financière qui se traduit notamment par la recherche de collaborations, telles que celles avec l’association du personnel de la Confédération (APC) ou Kapers, le syndicat du personnel de cabine.
Le défi financier – mais surtout syndical - demeure la stabilisation des effectifs des membres et leur rajeunissement.
Non à PV 2020 : et maintenant ?
Le comité a analysé le refus essuyé par Prévoyance vieillesse 2020. « L’objet était complexe et les raisons du non nombreuses, a rappelé Giorgio Tuti. Et maintenant, le PDC, favorable à PV 2020, a changé de camp. Nous serons dans une position défensive et devrons faire usage du référendum pour maintenir le statu quo, alors que les comptes de l’AVS se détérioreront notamment en raison de l’arrivée à la retraite des baby-boomers. » L’assemblée des délégué-e-s de l’USS du 3 novembre se penchera aussi sur ces votations. Le comité a aussi estimé que les divisions syndicales dans ce dossier ont favorisé son échec. Il n’est par contre pas utile de chercher des responsables, mais il est fondamental de s’interroger sur la manière d’unifier les rangs en amont. Une chose est claire : le SEV va continuer à se battre pour renforcer l’AVS et éviter le démontage que les bourgeois envisagent.
Vivian Bologna
Une minute de silence pour Andrea Sabetti
Après avoir passé deux ans au SEV, le secrétaire syndical en poste à Lausanne Tony Mainolfi a été élu par le comité. Le président Giorgio Tuti en a dressé un portrait élogieux : « Son travail est reconnu par ses collègues et par les membres. On ne m’en avait dit que du bien avant son engagement. Je peux vous garantir qu’on ne m’avait pas menti ! » Celui qui s’occupe notamment de la CGN, des VMCV, des TMR et du MOB a été interrogé par le président du comité Danilo Tonina : « Qu’aimes-tu et que n’aimes-tu pas au SEV ? » Tony Mainolfi a relevé qu’au SEV « j’ai trouvé un climat de travail favorable pour une cause qui nous est chère, une cause collective. J’apprécie notamment cette proximité avec les membres et le travail dans une équipe qui collabore de manière optimale. » Même en cherchant bien, il assure n’avoir rien trouvé de déplaisant au SEV.
Faute de participants, la Journée de la Migration a dû être annulée. Pour Giorgio Tuti, ce n’est pas un drame, mais il est nécessaire d’en tirer les leçons pour la suite.