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TPG

La divergence perdure

Même si les TPG ont proposé différentes mesures pour améliorer, selon eux, les conditions de travail à la conduite, la section SEV-TPG n’est pas dupe. Les revendications initiales du syndicat restent donc d’actualité : respect et créations de roulements, temps de parcours corrects et temps de terminus garantis à 6 minutes.

Syndicat et direction ne se sont pas encore mis d’accord sur l’embauche, pourtant nécessaire de tous points de vue.

« Engager du monde en fonction des départs, ça ne suffit pas ! » explique Valérie Solano, secrétaire syndicale SEV à Genève. « Nous demandons des engagements de personnel qui n’aient pas comme unique objectif de réduire le coût, certes élevé, des heures supplémentaires et des congés non accordés. »

La proposition de la section SEV ? Toujours la même : « Ajouter un véhicule sur les lignes et une embauche qui le permette. Les mesures prises par la direction sont les bienvenues mais totalement insuffisantes, d’où la décision du SEV de ne pas signer d’accord » explique Vincent Leggiero, président de section.

Engager du personnel supplémentaire, revendications initiales du syndicat, doit permettre d’améliorer les conditions de travail. La direction a admis récemment, suite à une rencontre avec la délégation syndicale le 30 septembre, qu’il manque du personnel et que la pression sur les conductrices et conducteurs est devenue insupportable. Le SEV se réjouit certes de la reconnaissance, enfin, des problèmes existants, mais attend maintenant davantage de mesures fortes. Les employé-e-s restent donc mobilisés et vigilants.

Henriette Schaffter