Section ZPV Léman
Discussions constructives autour d’un café
Une bonne vingtaine de personnes est passée au Café de l’Union à Genève le mardi 4 octobre, conviée par la section ZPV Léman à un café syndical. Succès sur toute la ligne.
L’objectif de la journée organisée à Genève était d’accueillir un maximum de personnes travaillant dans les trains, en allant des agents de train aux employés du micronic (enquêtes sur les parcours des voyageurs), cela afin de partager leurs sentiments, leurs soucis et autres le temps d’un café.
Les personnes concernées ont joué le jeu, puisqu’une bonne vingtaine a poussé la porte du Café de l’Union. Même s’il en attendait davantage encore, Vladan Djordjevic, membre du comité composé de cinq personnes, est satisfait. La rencontre a permis de savoir où se situent les problèmes et de définir là où il faut maintenant s’orienter dans le travail de section.
Résultats concrets
Lors de la journée, deux collègues se sont déclarés prêts à s’investir aux côtés du comité en place, ce qui est une très bonne chose. Pour rappel, la section ZPV Léman avait été contrainte au repos forcé durant plusieurs mois, n’ayant plus les forces vives à disposition pour réaliser un vrai travail syndical.
Au chapitre des problèmes rencontrés par le personnel des trains, il y a toujours SOPRE (pour simulation optimisation et planification des ressources) et les agressions et accidents de personnes, qui laissent les employés parfois traumatisés.
Quant aux employées du micronic (il faut avouer que les hommes sont très rares voire inexistants dans ce métier), qui réalisent les enquêtes sur les parcours des voyageurs, elles sont prêtes à demander une réunion avec leur chef au niveau national pour traiter de la problématique du temps partiel dans leur job.
Les secrétaires syndicaux présents ont également pu prendre note de plusieurs cas individuels et soutenir les membres en conséquence (voir encadré).
Parler des soucis, échanger, ça fait toujours du bien et ça mène à des actions très concrètes. Cela a été démontré une fois de plus lors de ce café syndical.
Henriette Schaffter
Une facture de taxi qui passe mal
José, agent de train national, se souviendra de sa fin de service à mi-avril 2016. Suite au retard de son train, il loupe les deux correspondances qui lui permettaient de rentrer chez lui et est donc contraint de prendre un taxi pour rentrer (Genève- Renens VD) et se reposer avant de reprendre le service le lendemain à midi. Evidemment, il utilise un bon de taxi, comme il l’a déjà fait à quelques occasions dans des cas similaires. Mais la direction cette fois-ci refuse de payer le taxi et lui retire le montant de son salaire!
Il a fait part de cette histoire à Jean-Pierre Etique, secrétaire syndical SEV, qui a alors pris les choses en main pour défendre cet employé, qui n’avait pas pu faire entendre raison à son employeur. «Ils m’ont dit que ça dépendait de qui travaillait ce jour-là, ce que j’ai un peu du mal à comprendre de la part d’un aussi grand employeur que les CFF. La personne ayant traité mon dossier cette fois-là estimait que j’étais à destination à Genève, ayant cette ville comme lieu de service.» explique José. Après un passage par le service de protection juridique SEV, et au bout de six mois, les frais vont lui être remboursés, comme il se doit! Morale de l’histoire: ne pas hésiter à prendre contact avec le SEV en cas de litige. Le syndicat, ça sert aussi à ça.Hes