| Communiqués de presse, Santé du travail et TPG

Pouvoir d’achat et conditions de travail péjorés

Après consultation de sa base, le SEV dépose un préavis de grève reconductible aux TPG pour le 31 janvier 2024

Lors d’une consultation qui a connu une très forte participation et a pris fin le 17 janvier, 94 % des sondé·e·s de la base du SEV ont décidé de confier le mandat au comité SEV-tpg de déposer un préavis de grève reconductible. Une assemblée des délégué·e·s a décidé hier de la date du 31 janvier 2024. Les revendications touchent tant au maintien du pouvoir d’achat, aux frais de parking qu’aux conditions de travail.

Une grève reconductible se dessine aux transports publics genevois (tpg) pour le 31 janvier. C’est en effet avec le score sans appel de 94 % de oui et une très forte participation à la consultation qui a pris fin le 17 janvier que la base du SEV a confié le mandat au comité SEV-tpg de déposer un préavis de grève. 
Constatant que le dialogue n’existe plus, que la direction des tpg fait fi du Statut du personnel et du partenariat social, que la souffrance du personnel continue d’augmenter, et que les interventions tierces (Chambre des relations collectives de travail, Département de la santé et des mobilités) n’ont pas abouti, la grève constitue le dernier moyen à disposition des employé·e·s pour se faire en-tendre. Les revendications du personnel concernent le maintien du pouvoir d’achat (+1,5% en sus du 1% d’indexation 2024), le parking (+120 francs nets par mois) et les conditions de travail dégradées notamment à la conduite : manque de postes à la réserve, amplitudes trop longues et durée de conduite de plus de 4 heures. 
Réunis hier en assemblée, les membres du SEV et de transfair ont décidé de la date du 31 janvier pour la grève reconductible, qui aura donc lieu à cette date dès la prise de service sur les quatre dépôts des tpg, à moins d’une intervention tierce qui provoquerait une suspension du préavis. 

Commentaires

  • Jean-Michel PANTET

    Jean-Michel PANTET 22/01/2024 12:39:28

    Bravo ! à au collègue Vincenzo Leggero pour sa lutte syndicale. La direction des TPG n'a pas comprit que nous avons besoin du plein renchérissement et du pouvoir d'achat. Donc à bas "les œillères"