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Transports publics de Nyon et Nyon-St-Cergue-Morez

Nouvelle présidence

Jérôme Barthélémy, v-pdt.

La section SEV NStCM/TPN regroupe à la fois les conducteurs des transports publics de Nyon (TPN) et du train Nyon-St-Cergue-Morez (NStCM) qui ont une direction commune. Depuis le 10 avril, son comité a élu un nouveau vice-président et un président. Comme ce dernier, le mécanicien de locomotive Jérôme Ghedira est actuellement en vacances, nous nous sommes entretenus avec le vice-président, le chauffeur de bus Jérôme Barthélémy (photo), et le responsable syndical Jean-Pierre Etique.

Du côté des mécanos, les échos que nous avons recueillis sont plutôt à la satisfaction. Le fait qu’il n’y ait qu’une seule ligne de chemins de fer, contrairement au réseau de bus nyonnais et environs qui s’est beaucoup étendu ces dernières années, permet une organisation des tours de service moins complexe.

Pour les chauffeurs de bus, en plus de la question de la mise à disposition de WC qui font défaut à certains terminus, la question principale est celle des horaires. En particulier avec l’augmentation des cadences avec des bus au quart d’heure. Sensible à cette question et bien placé pour constater la « relative détérioration des conditions de travail depuis cinq ans», Jérôme Barthélémy, la quarantaine dont dix ans passés dans l’entreprise, s’est présenté pour «faire bouger les choses », que la voix des chauffeurs soit bien représentée au comité et pour améliorer leurs conditions de travail. « Ce qui pèse sur les collègues, ce sont les rythmes de travail, les services avec parfois 11 heures d’amplitude et les journées consécutives qui s’enchaînent » fait-il remarquer. Frontalier, Jérôme précise aussi qu’il aime son travail et cette région et qu’il ne doute pas que des solutions vont être trouvées.

Le SEV a fait part dans ses requêtes à la direction de sa volonté de créer un groupe de travail paritaire et participatif pour mettre en place les nouveaux horaires. La première ronde de négociation des requêtes SEV 2019 du 25 juillet devrait permettre d’y voir plus clair. « On attend beaucoup de la direction dans le cadre de la création de ce groupe qui tienne compte et respecte la volonté des collègues » souligne Jean-Pierre Etique. Plusieurs pistes sont étudiées, dont celle de faire des groupes avec des volontaires pour faire des tours plutôt le matin, l’après-midi ou le soir. Le personnel se prononcera cet automne. Cette piste n’est toutefois possible qu’avec une répartition équitable du personnel entre ces trois groupes. « L’objectif est d’améliorer de manière significative les horaires pour favoriser l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle du personnel. Dans le groupe de travail, il s’agira aussi de débattre de l’avis du personnel quant à l’utilisation des ressources humaines et financières » insiste Etique.

Yves Sancey