Savoir quelque chose, c’est bien, mais ce qui est encore mieux, c’est de savoir le transmettre prudemment. Car nombreux sont ceux qui écoutent !
La sagesse et le savoir
Facebook, Twitter, mails et SMS, nous surfons parfois à longueur de journée. Nous échangeons, parfois même des photos. Nous agissons sur la toile, participons, donnons notre avis.
Qu’est-ce qui relève de l’information? Qu’est-ce qui ferait mieux d’être gardé pour soi? Les échanges, infos, commentaires et photos sont toujours plus nombreux et hyper rapides, grâce à internet. Ils ne laissent guère de place à l’intimité. Attention toutefois aux dangers inhérents à ce phénomène.
Les « informations », bénédiction et malédiction
Les informations, que ce soit sous forme de texte ou d’images, sont des biens précieux. Sans elles, aucune bataille n’aurait été gagnée, aucune bonne convention négociée et signée. Mais ces biens revêtent également un grand potentiel de danger.
Ce qui est privé devrait le rester
On ne parle pas ici de collecte d’informations comme les cartes cumulus ou autre supercard. Mais d’informations privées avec lesquelles nous devons être prudents.
Quand le devoir d’information se heurte au devoir de discrétion
Dans beaucoup de domaines, nous avons un devoir d’information, par exemple face au fisc ou aux assurances sociales. Dans d’autres secteurs, nous faisons face à un devoir de discrétion (secret de fonction, secret médical ou secret de fabrique).
Les chefs du personnel vont aussi sur les réseaux sociaux
Beaucoup d’informations se propagent dans le monde du travail, et une candidature peut être recalée en raison d’un profil Facebook. Des informations ou des photos peuvent arriver également sur le bureau du chef. Cela peut occasionner des convocations à des entretiens. Facebook est un espace public, il ne faut jamais l’oublier. Ce qu’on y écrit est public, sauf si cela se fait dans un groupe privé.
Certains postes peuvent mettre en péril un engagement
Face à un employeur, nous avons un devoir d’information concernant tout ce qui peut influencer notre façon de remplir notre fonction. On doit par exemple informer d’une maladie, mais sans forcément préciser le diagnostic et la thérapie. Aussi, au quotidien, il doit y avoir un échange d’informations, c’est important pour une bonne prestation de travail. Mais dès que cela est privé, chacun décide ce qu’il veut révéler ou non.
On perd le contrôle
On ne doit pas non plus aller trop loin et ne plus communiquer du tout. Garder le sens de la mesure et se rendre compte qu’on peut perdre le contrôle sur certaines données sur le Net suffit.
Se renseigner en cas de doute
Si l’on n’est pas certain de savoir comment faire, comment agir ou réagir, le service de protection juridique du SEV est là pour ses membres.
L’équipe de protection juridique SEV