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Une facture de taxi qui passe mal

José, agent de train national, se souviendra de sa fin de service à mi-avril 2016. Suite au retard de son train, il loupe les deux correspondances qui lui permettaient de rentrer chez lui et est donc contraint de prendre un taxi pour rentrer (de Genève à Renens VD) et se reposer avant de reprendre le service le lendemain à midi. Il utilise pour cela un bon de taxi, comme il l’a déjà fait à quelques occasions dans des cas similaires. Mais la direction refuse cette fois-ci de payer le taxi et lui retire le montant de son salaire ! Il fait alors appel à Jean-Pierre Etique, secrétaire syndical SEV, qui prend les choses en main pour défendre cet employé qui n’avait pas pu faire entendre raison à son employeur. «Ils m’ont dit que ça dépendait de qui travaillait ce jour-là, ce que j’ai un peu de mal à comprendre de la part d’un aussi grand employeur que les CFF. La personne ayant traité mon dossier cette fois-là estimait que j’étais à destination à Genève, ayant cette ville comme lieu de service», explique José. Après un passage par le service de protection juridique SEV, et au bout de six mois, les frais vont lui être remboursés, comme il se doit ! Morale de l’histoire: ne pas hésiter à prendre contact avec le SEV en cas de itige.

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