Plus de 200 employés des TPG descendent dans la rue
Ils étaient plus de 200 à manifester jeudi 26 juin contre les éventuels licenciements envisagés par la direction des Transports publics genevois. Le personnel a ainsi envoyé un signal clair à sa direction et au Conseil d’Etat.
Les manifestants ont donc montré avec détermination qu’ils ne se laisseraient pas faire et qu’ils n’accepteraient pas que des économies soient faites sur leur dos. Sous couvert du résultat de la votation sur la baisse des tarifs des TPG, la direction des TPG avait annoncé des mesures d’économie pouvant prendre la forme, notamment, de 100 à 120 licenciements.
Jeudi, les manifestants ont remis une résolution au Conseil d’Etat après avoir marché du Bachet-de-Pesay (siège des TPG) au Grand Conseil.
Unis, les trois syndicats SEV, Asip et transfair ont été clairs : il n’est pas question de faire des économies sur le personnel. Ils ont rappelé que l’offre fournie par les TPG a augmenté depuis plusieurs années, la productivité également. Les syndicats craignent que, au prétexte de l’initiative, ce soient des économies de toutes sortes qui soient demandées au personnel.
La marche s’est ensuite dirigée sous les fenêtres du Grand Conseil et une délégation a remis une résolution dans les mains de M. Barthassat, ministre de tutelle des TPG.
Cette résolution, assortie d’un moratoire décisionnel durant l’été, exige que le contrat de prestation ne soit pas signé par l’entreprise tant que l’on n’a pas l’assurance que ces mesures ne touchent pas le personnel.
M. Barthassat a réceptionné la résolution, réitérant son souhait de ne pas toucher au personnel des TPG, « qui ne le mérite vraiment pas ». Il a néanmoins ajouté : « Le porte-monnaie est vide et il faudra bien trouver comment faire ! »
Les syndicats ont réaffirmé leur détermination et d’autres actions sont d’ores et déjà envisagées.
Des délégués des Mouettes genevoises et du personnel de RATP dev, sous-traitant des TPG, participaient également à la démonstration.