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Lancée par le SEV, la pétition « assurons un avenir à la CGN » a fait un tabac

La CGN a récolté plus de 43 000 signatures

Sur les bateaux, par retour de courrier et sur Internet, la pétition a rencontré un très large écho.

Plus de 43 000 signatures en six semaines, tel est le score impressionnant réalisé par la pétition de la CGN, lancée le 30 juin dernier. Le personnel de la CGN en a récolté directement 30 000 auxquelles s’ajoutent les 12 000 signatures revenues par retour de courrier, surtout grâce au soutien de l’ABVL, plus un millier sur Internet. De nombreux organismes, villes, associations et privés ont pris des initiatives pour récolter des signatures, ce qui a beaucoup touché le personnel.

La récolte s’est faite aussi bien auprès des Genevois ou des Vaudois que des touristes. « Les citoyens ont exprimé un vrai ras-le-bol face à l’immobilisme des autorités. Les touristes, eux, ne comprennent pas qu’on ne rénove pas les bateaux Belle Epoque », explique Olivier Barraud, secrétaire syndical SEV.

Un tiers des recettes

Et à propos des bateaux historiques, Olivier Barraud tient à déboulonner une idée reçue : « Arrêtons de dire que ces bateaux coûtent cher, ce n’est pas vrai ! Les six bateaux Belle Epoque qui naviguent actuellement représentent un tiers des charges, mais aussi un tiers des recettes totales de la CGN. Le « Vevey » est même rentable puisqu’il couvre plus de 100 % de ses charges. La faute aux politiques, il sera immobilisé à partir de septembre a cause du retard pris dans les travaux, une aberration ! »

La pétition demande aux Conseils d’Etats de Vaud, Genève et Valais de prendre les trois mesures suivantes :

  1. soumettre immédiatement aux Grands Conseils des cantons concernés les crédits EMPD II CGN, qui comprennent entre autres les sommes nécessaires à la rénovation des bateaux « Vevey » et « Ville de Genève » et du chantier naval à Ouchy.
  2. de garantir à long terme la rénovation et l’exploitation de la flotte Belle Epoque.
  3. de renoncer à une scission de l’entreprise, en maintenant l’ensemble de la flotte CGN dans une seule entité juridique.

« Le SEV est fermement opposé à la création d’une fondation séparée pour la flotte Belle Epoque. Dès qu’il y a deux entités, cela crée artificiellement la possibilité d’avoir des conflits d’intérêts, ce qui n’est pas le cas avec une seule entité juridique », explique Olivier Barraud.

« Le SEV élabore actuellement des propositions pour sortir de cette situation de blocage et trouver une solution », indique Olivier Barraud.

hk