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Conflit désamorçable ?

Le préavis de grève est toujours en vigueur aux tpg. Une solution est-elle possible ?

Les partenaires sociaux ont eu une séance avec la direction des tpg concernant le service minimum en cas de grève. L’accord trouvé clarifie que le service minimum est un service sécuritaire, soit que tous les piquets pour les incidents techniques (ligne de contact, voie, électricité) et humains (accidents) sont assurés durant une grève. La direction peut faire appel à des volontaires en cas de grève, mais la liberté de se rétracter demeure sans limite temporelle. « Nous pensons néanmoins que ce point du protocole d’accord de 2014 ne peut pas être signé sans qu’il n’y ait satisfaction – du moins partielle – sur d’autres revendications, notamment l’amélioration des conditions de conduite, explique Valérie Solano, secrétaire syndicale en charge des tpg. Cet accord sera donc soumis à la prochaine assemblée du personnel, avec d’autres points. La date de l’assemblée n’a pas encore été fixée. »

Lors d’une seconde séance portant sur le préavis de grève, « nous avons réitéré la nécessité d’un changement visible et effectif pour les collègues de la conduite. Les voltigeurs doivent connaître leurs horaires huit jours à l’avance, contre quatre aujourd’hui ; nous ne voulons pas de pièces de travail planifiées de plus de 4h30 (au-delà de 5h + 10 minutes le conducteur est punissable) et des terminus de 5 minutes (pas deux), mais aussi des roulement plus nombreux. » La direction saura-t-elle saisir la perche ?

vbo